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    LA BIBLE A TRAVERS LES SIECLES

     

    LA BIBLE A TRAVERS LES SIECLES

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    COMMENT

    LE TEXTE DE LA BIBLE

    NOUS EST-IL PARVENU

    A TRAVERS LES SIECLES ?

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    La Bible comprend deux parties : l'ANCIEN et le NOUVEAU Testament. Le mot Testament signifie alliance, accord, et concerne les rapports de Dieu avec l'homme ; il a servi plus tard à désigner les livres qui parlent de ces alliances.

     

    Chez les juifs, l'Ancien Testament était appelé : la loi et les prophètes. La THORAH ou la Loi concerne les 5 livres de Moïse seulement.

     

    L'ANCIEN TESTAMENT a été écrit en HEBREU et le NOUVEAU en GREC.

     

    Et quand il est dit que la BIBLE est la Parole de Dieu inspirée, il s'agit bien sûr des originaux, hébreu et grec et non pas des traductions. Et c'est parce que des lecteurs de la Bible qui ne connaissent ni l'hébreu, ni le grec peuvent parfois être ébranlés devant des traductions divergentes que ce court exposé sur l'histoire de l'origine de la Bible à nos jours est nécessaire.

     

    L'ANCIEN TESTAMENT

     

    Les livres de Moïse ont été écrits il y a environ 3 500 ans. Ce sont les plus vieux livres du monde.

     

    Il n'existe plus un seul texte original de la Bible et pourtant nous pouvons dire que nous possédons les livres de Moïse comme ceux des apôtres dans leur teneur originale.

     

    Cette preuve nous est apportée par l'histoire de la conservation et de la transmission des textes.

     

    L'Ancien Testament a été conservé par les Juifs avec une jalousie scrupuleuse et une extrême vénération pour les mots et les lettres qui le composent.

     

    PHILON, un célèbre juif né à Alexandrie, d'une famille sacerdotale, en l'an 30 avant Jésus-Christ assurait que les Juifs avaient conservé les livres de Moïse sans y avoir changé un seul mot.

     

    L'historien juif, FLAVIUS Josèphe, né à Jérusalem en 37 avant Jésus-Christ, affirmait que depuis une longue suite de siècles, jamais personne n'a osé rien y ajouter, ni rien y retrancher.

     

    Le scribe ESDRAS, était «versé dans la loi de Moïse donnée par l'Eternel le Dieu d'Israël». ESDRAS 7:6.

     

    Il avait «appliqué son cœur à étudier et à mettre en pratique la loi de l'Eternel et à enseigner au milieu du peuple les lois et les ordonnances». ESDRAS 7:10.

     

    C'est lui qui «apporta devant le peuple le Livre de la loi de Moïse prescrite par l'Eternel à Israël».

     

    Néhémie 8:1. «Il lut dans le livre DEPUIS LE MATIN JUSQU'AU MILIEU DU JOUR... et tout le peuple fut attentif à la lecture du livre de la loi» Néhémie 8:3.

     

    «On lit dans le livre de la loi de Dieu chaque jour». Néhémie 8:18.

     

    Donc au retour de l'exil des scribes, des rabbins, des savants juifs transcrivirent le vieux texte hébreu en caractères araméens et cet hébreu fut appelé hébreu carré.

     

    Chaque consonne du texte ancien fut remplacée par une consonne araméenne équivalente phonétiquement. Ainsi avec des caractères différents, les juifs obtinrent un texte identique avec le même nombre de lettres que le texte ancien. Et ainsi le texte d'aujourd'hui s'il n'a plus les caractères du texte perdu, en a les mêmes mots.

     

    Pendant 800 ans des savants juifs, les massorètes, dont le travail consistait à transcrire les Ecritures et à fixer les différentes leçons du texte dévouèrent leur existence à étudier le texte original quant à sa forme, ses mots, ses lettres, à distinguer les consonnes, les voyelles, les accents, à faire de fastidieux calculs. Ils comptaient dans chaque livre le nombre des versets, des mots, des lettres. Par exemple la lettre Aleph (a) revient 42 377 fois et la lettre Beth (b) 38 118 fois... Ils pouvaient dire où était la lettre du milieu d'un livre. Une lettre ne devait pas manquer. Jamais ils ne permettaient de retoucher leurs manuscrits. Quand ils faisaient une faute, le papyrus ou la peau étaient rejetés car il leur était interdit de corriger leurs fautes.

     

    Les massorètes, pour fixer la vocalisation, inventèrent les points-voyelles et le système d'accents afin de sauvegarder la lecture rythmée du texte hébreu. Ces signes furent placés en dessus ou en dessous du texte afin que le texte demeure inchangé dans son aspect consonnal d'origine.

     

    Depuis que les livres furent écrits, les juifs les conservèrent avec précaution comme nous l'attestent certains textes comme : Deut. 31:26. Moïse voulut que le livre de la loi soit placé à côté de l'arche de l'alliance pour servir de témoignage.

     

    Depuis ce temps chaque fois qu'un livre inspiré était écrit, il était ajouté à ceux de Moïse.

     

    Josué 24:26 indique que Josué écrivit quelque chose dans le livre de la Loi de Dieu.

     

    1 Samuel 10:25 mentionne que Samuel écrivit le droit de la royauté dans un livre et le déposa devant l'Eternel.

     

    Les juifs ont depuis cette époque gardé cette coutume et l'on comprend pourquoi lorsqu'on visite les synagogues, comme cela nous est arrivé à Safed, il est interdit de photographier la Thorah. Et c'est impressionnant de visiter la Chambre des Martyrs au Mont Sion à Jérusalem et d'y voir des Thorahs transpercées et tachées de sang parce que des juifs chargés de les garder ont préféré périr avec, ne voulant pas que la loi de Dieu tombe entre les mains de ceux qui allaient la profaner.

     

    La plupart des manuscrits de l'Ancien Testament que l'on possédait avant la découverte de ceux de Qumram avaient été écrits entre le VIIIe et le XVe siècle.

     

    Notre Document vous présente les faits extraordinaires des dernières découvertes de Manuscrits qui apportent une éclatante confirmation de l'authenticité des textes par rapport aux originaux.

     

    D'autre part, la découverte d'écrits en vieil hébreu d'avant l'exil a permis, en les comparant avec les écrits massorétiques, de constater que le texte n'a en rien été altéré. Nous avons donc de façon sûre le texte biblique dans sa pureté originale.

     

    LE NOUVEAU TESTAMENT

     

    Il faut noter que Jésus-Christ n'a jamais écrit. Il a prêché, enseigné et il a ordonné aux apôtres de prêcher à leur tour et d'enseigner. Jésus leur ayant promis que le Saint-Esprit leur rappellerait tout ce qu'il leur avait dit.

     

    Mais au bout de quelques années les apôtres comprirent qu'il fallait quand même mettre par écrit les faits exacts afin que la vérité ne soit pas déformée, et naquirent ainsi les évangiles et les Actes des Apôtres :

     

    «Théophile, j'ai parlé, dans mon premier livre, de tout ce que Jésus a commencé de faire et d'enseigner dès le commencement jusqu'au jour où il fut enlevé au ciel» Actes 1:1 et dans son premier livre, son évangile, l'Evangéliste Luc écrit :

     

    «Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la parole, il m'a aussi paru bon, APRES AVOIR FAIT DES RECHERCHES EXACTES SUR TOUTES CES CHOSES DEPUIS LEUR ORIGINE, de te les exposer par écrit, d'une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses LA CERTITUDE des enseignements que tu as reçus» Luc 1:1-4.

     

    L'Apôtre Paul et les Apôtres Jacques et Jean écrivirent à leur tour des épîtres aux croyants.

     

    Toutes ces lettres, ces évangiles furent recopiés et répandus parmi les premiers chrétiens.

    LES PERES

     

    Les disciples des Apôtres, appelés «Pères apostoliques», en parlèrent à leur tour dans leurs écrits. Puis, après la mort des apôtres, leurs livres étaient connus et lus dans les églises chrétiennes et cités en d'autres ouvrages.

     

    Les disciples des pères apostoliques désignés sous le nom de pères de l'église citèrent les écrits des apôtres.

     

    Nous n'avons pas les originaux signés de la main des apôtres mais nous avons deux sources importantes qui permettent d'affirmer que les textes que nous possédons sont conformes aux originaux.

     

    Il y a les citations des Pères de l'Eglise. Elles s'accordent avec le texte qui nous est parvenu. Il y a celles d'Irénée à la fin du IIe siècle et qui cite tous les livres du Nouveau Testament, celles d'Origène, de Clément d'Alexandrie, de Tertullien, de Jérôme...

     

    On compte jusqu'à 180 auteurs des premiers siècles du christianisme dont les ouvrages encore existants renferment des citations du Nouveau Testament. Ces citations sont tellement nombreuses que si tous les manuscrits du Nouveau Testament avaient disparu, on pourrait, à l'aide de ces citations, reconstruire le texte original tout entier.

     

    LES MANUSCRITS

     

    Les plus anciens manuscrits du Nouveau Testament remontent au IVe siècle. Quelques-uns contiennent tout le Nouveau Testament, d'autres quelques livres ou des fragments de livres.

     

    Le Nouveau Testament a été écrit en grec. Après les conquêtes d'Alexandre, le grec était la langue littéraire répandue dans tout le bassin méditerranéen.

     

    Si les textes originaux disparurent probablement au cours des persécutions des premier et deuxième siècles, il en est resté des copies.

     

    On a découvert plus de 6 000 copies ou manuscrits. Ceci est en faveur du fait qu'il existe une source unique et authentique.

    Le Nouveau Testament compte 7 950 versets et on n'en compte qu'une douzaine avec des variantes de quelque importance mais qui ne faussent pas le sens du texte.

     

    Il y a cependant quelques manuscrits plus importants que d'autres, et parmi les plus connus on cite :

    LE CODEX SINAITICUS. Il fut découvert en 1859 au Couvent de Ste-Catherine, au pied du Mont Sinaï, par le professeur TISCHENDORF. Il est considéré comme datant du IVe siècle.

     

    Il contient tout le Nouveau Testament. Il a été acheté en 1934 au prix de 150 millions d'A.F. environ et se trouve actuellement au British Muséum à Londres.

     

    LE CODEX ALEXANDRINUS. Il date du Ve siècle après Jésus-Christ. Ce Manuscrit contient l'Ancien et le Nouveau Testament.

     

    Il a été envoyé en 1623 au roi d'Angleterre Charles 1er par le célèbre Cyrille Lucaris.

     

    LE CODEX VATICANUS. Il se trouve à la bibliothèque du Vatican à Rome. Il contient aussi l'Ancien et le Nouveau Testament et on le date du IVe siècle. Il est entièrement écrit en majuscules sur parchemin d'une grande finesse.

     

    LE CODEX D'EPHREM. Il se trouve à la Bibliothèque Nationale de Paris. Il contient quelques portions de l'Ancien Testament et tous les livres du Nouveau. Il fut apporté en France par Catherine de Médicis qui l'avait eu à Florence. Le texte remonte au Ve siècle mais il fut effacé au XIIe siècle par une substitution d'ouvrages grecs d'un père de Syrie appelé EPHREM. C'est en 1834 qu'on réussit par un procédé chimique à mettre à jour le texte primitif.

     

    LES VERSIONS

     

    A ces témoignages des Pères et des Manuscrits s'ajoute encore celui des versions. Les peuples qui ne parlaient pas le grec désiraient lire le texte dans leur langue et ils ont fait traduire le Nouveau Testament dans leur langue.

     

    Ces versions ont une grande valeur parce qu'elles sont tirées de textes plus anciens que les manuscrits et par elles nous avons une confirmation que le texte que nous possédons est bien conforme à l'original.

     

    La plus ancienne de ces versions est celle qui parut au IIe siècle et appelée l'ITALIQUE. Elle était utilisée dans le Nord de l'Afrique. Le texte est en latin. Jérôme, en 383, commença à écrire la Vulgate en partant de cette version.

     

    La version PESCHITTO (simple) qui est de la moitié du IIe siècle a été, pense-t-on, une traduction faite sur les originaux. Elle comprend tout l'Ancien et tout le Nouveau Testament.

     

    Il y en a encore bien d'autres.

     

    Nous voulons simplement terminer en déclarant encore que nous avons l'immense privilège de posséder un texte de la Bible conforme à l'original. Toutes ces preuves en notre possession à ce jour et citées dans ce document le redisent. Soyons reconnaissants à notre Dieu d'avoir bien voulu transmettre jusqu'à nous sa divine Parole, son Message, la Bonne Nouvelle.

     

    Clément Le Cossec